Résumé :
Marseille, 1187. Antoine, orphelin de treize ans recherché pour meurtre, fuit la ville et se retrouve sur des routes infestées de bandits et de mercenaires. L'adolescent, qui a pris le prénom de Guilhem, va, au hasard de rencontres, être initié à l'art des troubadours comme à celui de la coutellerie, du lancer de couteau et du duel. Son chemin croise celui de Joceran d'Oc et de Jeanne de Chandieu qui, pour vivre leur passion, ont quitté l'habit et les ordres. Ils sont accusés du vol de la Sainte Lance, inestimable relique rapportée de Terre sainte par les croisés.Amour et honneur, quête de vérité et vengeance : la grande saga du chevalier troubadour Guilhem d'Ussel peut commencer.
Mon avis :
C'est une belle découverte pour moi que celle de la plume de Jean d'Aillon, avec ce roman qui nous plonge dans le Moyen-Age du XIIè siècle.
Une vraie plongée dans le quotidien de l’époque sans jamais s’ennuyer car on suit les personnages et on s’identifie à eux. La violence (guerre, pillages mais aussi épidémies) de cette période est décrite de manière réaliste mais pas glauque. et heureusement, il y a aussi les moments simples et heureux du quotidien !
Le personnage de Guilhem, tout en nuances de caractère, ni ange ni démon, est plaisant à suivre. Le jeune homme se révèle doué avec certaines armes mais aussi dans les métiers manuels (tanneur, rémouleur...) et artistiques (troubadour) : le lecteur découvre ainsi tous les chemins qui pourraient s’offrir à lui, mais les circonstances vont lui faire choisir sa voie.
Côté rythme, pas de temps morts : batailles, siège de château fort, duels, histoire d’amour, mystères, vols, poursuites… On ne s'ennuie pas un instant.
En résumé, un super roman historique qui m’a donné envie de découvrir les autres opus de la série. Même si le côté « enquête/polar » est peu présent au début (il l'est un peu plus à la fin), on peut le considérer plutôt comme un tome d’ouverture, qui place les protagonistes et le contexte.
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