Résumé :
31 décembre 1999. Washington est en état de choc. Un tueur fou vient de tirer à l’aveugle dans une station de métro, faisant des dizaines de morts. Une lettre est parvenue au maire, lui annonçant que l’assassin, surnommé « le Digger », sèmera la terreur dans la ville si 20 millions de dollars ne lui sont pas remis par l’intermédiaire d’un complice. Mais ce dernier est tué accidentellement en allant récupérer l’argent. Le compte à rebours commence…
Mon avis :
Encore une découverte surprise dans une « boîte à livres », au sein d’un recueil de romans variés. Le titre et le résumé m’ont alléchées, mais mes impressions finales sont plus mitigées.
J’ai adoré le scénario : quand le commanditaire disparaît accidentellement, comment empêcher le tueur de continuer ses actions alors qu’il ne s’arrêtera qu’à la demande de son « employeur » ?? C’est bien trouvé !
Le découpage en chapitres suivant le compte à rebours donne du piquant ; heure par heure nous suivons les différents protagonistes : les agents du FBI, notamment Margaret Lukas, au passé tragique, Kincaid, un ancien agent expert en documents et aux prises avec des problèmes familiaux, mais aussi le fameux Digger, le tueur qui semble ne pas avoir toute sa tête… Avoir le point de vue de chacun aux différents moments est un plus à mon sens, une manière d’humaniser chacun des personnages et de les rendre plus vivants pour le lecteur.
L’histoire personnelle des agents (et ex-agents) du FBI est plus convenue, avec une impression de déjà-vu (désir de protéger sa famille, distance avec le métier, deuil tragique, etc etc). Pas désagréable en soi, mais pas à la hauteur de la tortueuse machination criminelle qui constitue l’autre versant du scénario.
Néanmoins, le suspense est là, les révélations finales concernant les dessous cette mise en scène meurtrière sont à la hauteur. Il n’y a que la manière dont la dernière menace est éliminée à la fin (je ne peux pas en dire plus, à vous de lire le roman) qui ne m’ait pas semblé crédible… Dommage. Et la toute fin est trop convenue à mon sens, mais ça, ce n’est que mon ressenti !
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