L'expédition de la dernière chance (G. & L. Salisbury)

Résumé :

1925, Nome, Alaska. Un des lieux les plus reculés au monde. Une épidémie de diphtérie menace la vie des habitants, et plus particulièrement celle des enfants. Le seul sérum disponible est à 1000 km. Franchissant montagnes, rivières gelées, plateaux désertiques, par une température de -50ºC, plusieurs « mushers » et leurs attelages menés par des chiens, dont le célèbre Balto, vont se relayer jour et nuit pour atteindre la ville à temps. Dans des conditions extrêmes, ces hommes et ces bêtes vont accomplir un exploit jamais égalé. Devenu le symbole de cette expédition légendaire, Balto est immortalisé par une statue au coeur de Central Park à New York. Récit passionnant d'une aventure où le courage, la loyauté et l'intelligence de l'animal n'ont rien à envier à l'ingéniosité et l'acharnement de l'homme, ce document exceptionnel retrace, pour la première fois, l'une des plus grandes épopées arctiques du XXe siècle.

 

Mon avis :

Ce pourrait presque être un roman d’aventure… Finalement, c’est un récit, basé sur des faits réels et fruit des recherches de deux auteurs. L’histoire ? Une course de chiens de traîneaux, en relais, dans l’Alaska des années 1920, sur fond d’épidémie de diphtérie. Pas de « prix » à remporter, mais la nécessité d’apporter au plus vite les doses de sérum qui pourront sauver des vies dans une petite ville isolée du reste du monde par les neiges et la glace.
A travers les différents chapitres, c’est toute l’histoire de cette petite ville de Nome, de sa construction, de son fonctionnement, de ses habitants, qui est relatée. C’est aussi la vie des hommes et des femmes, portés par l’esprit pionnier, qui ont occupé ces territoires inhospitaliers du Grand Nord.

Un mode de vie où les chiens de traîneaux sont omniprésents, associés aux hommes dans leurs tâches les plus pénibles depuis des années. Une association homme/animal qui fonctionne, mais qui, en ce début de XXè siècle, est menacée par le « progrès » incarné par les nouveaux modes de déplacement, tels que l’avion. Ce sera donc un défi à relever pour ces "mushers" (conducteurs de traîneaux) qui, au péril de leur vie, démontreront que le traditionnel attelage peut se révéler plus fiable que bien des moyens modernes... Et que le chien a largement mérité son surnom de "meilleur ami de l'homme".
Un récit plein de courage, de rebondissements, de drames et de miracles, où le lecteur sent presque le vent glacé sur sa peau tant il accompagne par la pensée les héros humains et canins qui vont participer à cette course contre la mort.

Écrire commentaire

Commentaires: 0